15 juillet 2008

Je bois

Je bois la sangria à petites gorgées. Edith est en train d'écrire, assise sur le gravier. Elle est calme. Elle écrit avec la main droite. Elle dessine peut-être. Edith, c'est un cri dans un soufle entrecoupé, saccadé, un sanglot qui parle. Je continue à écrire. Je ne veux pas rester désséchée par le jaune que Nicolas Pesquès nous a proposé d'écrire à sa suite. Heureusement qu'elle est là, Edith! Je ne peux pas croire qu'elle a besoin de nous...

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