28 février 2007

Adulte et prodige

Retour: trente ans plus tard dans l'appartement de mon enfance adolescente...
Moment étrange... Un entre-deux!
Avant, après...
Avant, duquel je suis déjà partie mais que je n'ai pas encore quitté, où il faut encore exister et l'après, à peine goûté du bout des lèvres...
Tout un monde à peine tangible quand je n'y suis pas!
L'exploration en est déjà imprévisible au-delà de l' imagination banale qu'on pourrait en avoir au premier abord. J'attend sans impatience de m'y plonger et ce moment est sans cesse reporté... Il se bonifie à chaque fois... Par démultiplication... La situation est à la limite de la fiction... Le réel va-t-il atteindre le point de jonction? Le potentiel entrevu va-t-il éclater au grand jour?
Déjà, les vingt quatre heures passées l'autre jour m'avaient emmenée dans une magie totale... Le dedans échangeait avec le dehors une étrange proximité! Sur les photos, j'ai relevé les éléments nécessaires à la description de ces deux espaces dont on ne sait pas qui contient l'autre...
Le dedans recèle des mises en abîmes innombrables qui induisent de multiples interprêtations, autant de possibles...
Je rentre dans l'appartement: immertion directe dans le monde inconnu des hyperréminiscences, un monde où le temps se concentre de façon proprement hallucinante!... Science fiction psycho-schizophréno-logique!!!...
A vot'bon coeur, Messieur'dames et profitez-en bien! Ce n'est pas tous les jours que l'on a l'occasion d'accéder à l'hypertemporalité!

Marseille, Merveille, Soleil!

Il peut faire gris, pleuvoir, il peut y avoir des hordes de mendiants, clochards, misère en tout genre!...
Je peux avoir toutes les m... qu'on mange plus ou moins semaine après semaine, mois après mois, ça n'entamera pas le Marseille qui devient ma destinée, mon embellie, mon trésor à partager... Le bonheur de ma vie!
Celui que je n'avais pas encore reconnu,
Celui que je ne savais pas dire,
Celui que mon coeur portait caché tout au fond de lui-même, attendant patiemment le moment de se dire, le moment de remonter les sanglots longs de l'abandon...
Le moment où il pourrait dire: "Eh oooohh!... Regarde par ici! Je suis là, je peux t'aimer aussi fort que tu veux!... Une ville, des milliers de gens avec toi! Pour toi! Pour que ta vie ne soit plus jamais solitaire... Pour que des dizaines de sourires illuminent ton regard et qu'autant de paroles viennent enchanter tes oreilles!..."
L'amour d'une ville!
Le blues-rock du bistrot en face des Réformés fait écho à la sirène des marins-pompiers. Les travaux n'en finissent pas d'occuper les trottoirs, ce blues, chaque jour caresse indéfiniment de sa voix suave tous les braves au coeur tendre!...
Ici, à Marseille, on entend tout, les pensées se disent à haute voix.
On parle de soi à soi, on a toujours une histoire à raconter et on a toujours envie de voir briller le soleil sur la mer Méditérranée!

Prose poétique

Arrivée dans l'aire d'autoroute.
Savoir que l'on va quelque part et prendre un temps qui s'inscrit dans un hors-temps parce qu'il est semblable à tous ceux qui lui ressemblent...
L'aire d'autoroute, l'aire où on battait et où on bat toujours le blé quelque part dans le monde. L'air qu'on respire en sortant de la voiture après une longue route enkylosante. L'R, la lettre qu'on roule dans la bouche ou dans la gorge et celle que je vois quasi identique à toutes ces innombrables où j'ai suspendu les glissés-collés de mes escapades. J'ai été loin pendant longtemps mais ici, c'est devenu pareil qu'ailleurs sur les aires d'autoroute!
Ces temps suspendus accrochés aux nuages, avec ce gratouilli au ventre qui disait souvent: "Une demi-heure, pas plus!Tu sais que la route est longue, très longue. Alors n'en rajoute pas, ne t'attarde pas!..." Toute la vie, toute la vie! La nostalgie de tous ces efforts qui n'ont pas eu de fin, qui se répètent encore entre amour et haine, entre jolie-confortable et payant avec course effrennée vers rien. Ce n'est pas un rituel non plus, c'est un passage obligé: je n'ai même pas eu le choix de sortir du ruban quand je voulais! J'y suis collée avec mes remakes de concours de chevaux, de vacances avec les enfants et autres virées, surtout avec toutes les énergies à géométrie variables qui s'y développaient.
Là, tout de suite, poser le seau que je viens de proposer au cheval. A la porte avant du petit van et lui, coincé, patien, joueur! En attendant l'effort que sa formidable musculature va fournir. Ne vivre que pour ça, pour la manier avec le plus d'habileté possible. l'oeil vif, brillant d'expressivité, il est là-bas, à la retraite aujourd'hui, dans les prairies qui l'ont vu naître!... Enfin tranquile!!!

18 février 2007

L'amour de Madame Bournigaud

L'AMOUR DE MADAME BOURNIGAUD
Estelle Bournigaud, Madame Estelle Bournigaud se sent bien mal aujourd'hui! Si mal, ainsi qu'elle l'a désiré pour pouvoir mettre sa décision à éxécution...
Madame Estelle Bournigaud n'a plus envie de croire encore que son amour va revenir, elle n'a plus envie de penser qu'il va partager le café qu'elle prépare chaque matin, elle n'a plus envie de parler avec un fantôme... au point de le confondre avec le goût suave du jus de l'abricot qu'elle mord tristement une dernière fois !
Madame Bournigaud passe en revue les chemins multiformes de cet amour, le seul et l'unique, le premier de sa vie!... Un amour sans faille... Madame Bournigaud n'a jamais pris le temps d'être jalouse une seule seconde! A chacun de ses départs, elle conservait cet espoir fou... Peut-être même que son amour n'en était que plus fort! C'était des larmes d'amour qu'elle versait avec une infinie tendresse.
Madame Bournigaud regarde les bijoux qu'elle étale sur sa commode en dessinant des motifs symétriques; les bijoux que son amour lui a ramenés de ses nombreux voyages... Elle laise les éclats adamantins des pierres scintiller dans ses yeux; elle rève madame Bournigaud, elle rève qu'elle aime son amour toujours...
Mais voilà! Ses larmes sont taries, elle se sent froide, désséchée même, vidée de cette substance qui la faisait vivre et quand il était là, ce formidable gonflement de vie qui les habitait...Depuis trop longtemps maintenant il n'était revenu...

Soudain, la sonnette de l'appartement retentit comme le cri strident d'un oiseau en colère. Madame Bournigaud avance d'un pas d'automate du fond de l'appartement. Elle ne pense même plus, Madame Bournigaud, enfermée qu'elle est dans son passé perdu; plus grand'chose ne l'atteind, elle est dépossédée jusqu'au fond d'elle-même. Elle lève une main molle vers la poignée de la porte qui s'ouvre...
Sur le palier elle peine à le reconnaître... Est-ce c'est bien lui? Est-ce que ce n'est pas plutôt quelqu'un qui lui ressemble? Cet homme qui se tient devant elle à moins d'un mètre dans un accoutrement de bachi-bouzouk chic d'un souk oriental!... Elle avait oublié ses lubies excentriques... Mais son regard est là, ce regard profond et chaleureux qu'elle avait été chercher partout pendant si longtemps... Elle en avait trouvé Madame Bournigaud, de ces regards-là, des tendres, des volontaires, des caressants, des accrocheurs toujours. Ce n'était jamais le sien mais elle pouvait rêver de lui... Lui, là, devant elle... Sa vue se trouble, elle se sent soulevée du sol, enserrée soudain dans les bras puissants de son amour, à nouveau, comme dans ce rève qu'elle fait chaque soir pour atteindre les limbes d'un sommeil incertain...
Ils l'emportent dans une valse tourbillonnante; Madame Bournigaud ne touche plus terre, elle a fermé les yeux, elle ne connaît plus la verticale... Va-t-elle perdre connaissance?
Ses oreilles s'emplissent alors des sons envoûtants du chant du désert, celui qu'il lui avait rapporté de voyage. Elle se laisse choir sur le canapé du salon. Une étrange douceur l'envahie, il est là, près d'elle, contre elle, leurs corps sont siamois!... Madame Bournigaud se sent bizarre en ouvrant les yeux sur le salon, elle a le sentiment étrange d'une irréelle réalité!

L'amour de Madame Bournigaud lui parle doucement dans l'oreille, de sa voix envoûtante, cette voix qu'elle adore entre toute. Madame Bournigaud l'entend comme si cette voix venait d'un autre monde, si lointaine et si proche à la fois.
Madame Bournigaud a un sursaut! Elle sent brusquement un voile se lever presque comme une peau qui se retire le long de son corps entier.
Madame Bournigaud le voit enfin, elle le reconnaît!
- Veux-tu que je te serve un café?" Sa voix douce sort du fond de son ventre...
" D'où viens-tu aujourd'hui? Tu as l'air d'un vrai clown!
- Ah! Moi, tu me connais, ma chérie, je suis un passe-partout!"
Ses yeux noirs brillent, il articule ses lèvres d'ange comme un coeur qui s'ouvre pour battre encore et encore... Pour Madame Estelle Bournigaud!...

16 février 2007

POURQUOI ECRIT-ON?

POURQUOI SE MET-ON ENSEMBLE POUR ECRIRE?

Eh! Crie-le, ce que tu as envie de dire!
Jette-le loin, le plus loin possible!
Qu'il cesse de te gratouiller à l'intérieur...
Et si on t'empêche de crier
si on veut te faire taire
écris-le sur le sable,
dans la mer
écris-le à travers les campagnes
et au-delà des océans!

Ecrire et crier parce que ce n'est pas le moment de se taire!
ce n'est pas le moment de lâcher l'affaire,
ce n'est pas comme ça qu'on veut finir!
Laisser crier ce qui veut s'écrire, de moi à nous et de vous à moi, simplement pour se retrouver sur les mêmes ondes, pour s'accorder sur les mêmes harmonies, celles de toujours...
A chaque fois des mots différents, nouveaux s'assemblent pour tisser une nouvelle image.
Celle que je vois aujourd'hui, c'est le bleu immense du ciel de Provence.
Ce n'est pas tant pour lui qu'il faut crier,
bien qu'il soit passablement torturé,
c'est surtout pour ce qui est sous nos pas,
ce qui nous conduit le long de nos parcours,
et ceux-là qui nous "dirigent", NOS dirigeants!

Comment en est-on arrivé à ne même plus regarder l'autre qui nous croise?
Comment en est-on arrivé à vivre les uns par dessus les autres sans même se connaître?
L'écrire pour le réfléchir!
L'écrire ensemble pour le partager!
L'écrire afin que la question, MA question, existe au milieu des autres... comme une voix dans les médias!
Ecrire pour rencontrer d'autres questions, d'autres réponses,
et tisser tout ça pour donner un sens.
Ecrire, un 6ème sens pour appréhender l'autre, LES autres, l'environnement, la société, le monde.
L'histoire d'un 6ème sens qui s'écrit sur ce qui a été écrit et dont les premières traces se confondent dans la nuit des temps à travers le dessin des chemins de passage, dans les traces posées là, pas à pas, tout au long de la vie du monde.
Ecrire est la seule activité humaine qui est pratiquée par autant de personnes, mais, est-elle réellement exploitée à fond?

J'ai connu quelqu'un qui écrivait sur des tickets de paiement de carburant. Les mots imprimés lui servaient de scansion et ses poèmes ont dévalé les pages de ses albums.
Un autre qui, chaque jour, inventait quelques histoires à partir de ce qu'il voyait.
Un troisième qui imaginait comment changer sa perception en transposant son attention sur un détail extérieur.
Et chaque fois, ce qui n'était qu'une idée saugrenue ou anodine, devenait un ouvrage tangible en se répétant sur des dizaines de pages, ouvrage bien réel avec une existence propre...
Magie? Ou simplement effet de l'écriture?
Le bleu du ciel de Provence me fascine, c'est lui qui m'emmène à écrire...
ou bien est-ce CE que j'ai écrit qui me fascine dans l'image du bleu?
Ou alors, est-ce qu'ensemble, je me permet ce plaisir parce que je vais le partager avec vous?
Qu'est-ce que votre écriture à vous me dévoilera?... Une couleur? Une rue?
Quelle image, quel personnage va apparaître, que va-t-il faire?
Est-ce qu'il vous ressemblera?...
Est-ce que j'aurai peur?
Est-ce que j'aurai mal?
Est-ce que je serai émue?
Ou tout cela à la fois... ENSEMBLE !
Et quand nous nous quiterons, pourrai-je répondre à ces questions?

15 février 2007

Liste de TOLTOÏ

Voici donc cette liste:

Désirs confus
Ce qui se soulève dans mon âme
Sentiment moitié peur, moitié plaisir
Frisson glacé dans le dos
Ses mains me brûlaient
Un feu parcouru mes veines
Mon regard s'obscurcit
Je tremblais et les paroles au moyen desquelles je désirai l'arrêter, tarissaient dans ma gorge
Soudain... Il...
Hors d'état, j'attendais et je désirais (crainte)
Désir irrésistible de me jeter (à corps perdu)
Dans l'abîme soudain ouvert et attirant des plaisirs défendus
Répulsion muette
Sensation de misère, d'être misérable!
Croit inspirer pitié et mépris
"Toute ma vie... me pesa sur la conscience comme un reproche."
Coupable!
Et l'autre, hypocrite, pourquoi n'a-t-il pas fait usage du pouvoir de son amour...
"Je lui dirai tout mais je ne savais même pas moi-même ce qu'était ce tout que je lui dirais..."
Le chagrin, le repentir inexprimé devait rester en moi
On aurait dit qu'il n'avait plus d'âme!
La sensiblerie est ridicule
Terreur de la sincérité
Insincérité
Ou absence de besoin de sincérité
De tous les coins... se levaient de vieilles visions, les visions oubliées de la jeunesse
Tout était pareil et cependant tout avait changé de façon si impossible
Tout ce qui aurait pu être si précieux, si proche était si froid!
Son regard... M'est toujours dérobé par un nuage
Je suis toujours la même mais il n'y a plus en moi ni amour, ni désir d'aimer
Je terminai le premier mouvement et tout à fait inconsciemment, par une vieille habitude, me retournai vers...
Mais il n'était pas là
Couchant lumineux
Me remémorant ce passé qui ne reviendrait plus, en esayant d'imaginer l'avenir
Conclus avec effroi
Crépuscule
Lueur déclinante
Nuage de printemps, léger et sombre
Limite pure du ciel
Une petite étoile du soir qui vient de s'allumer
C'était en vain
Moi aussi, j'attendais, j'espérais quelque chose
Odorant
Nuit
Solennel
"Je compris tout à coup clairement, calmement que le sentiment de jadis avait passé inéluctablement comme le temps lui-même
A dater de ce jour, prit fin mon roman avec...
L'ancien sentiment devint un souvenir précieux perdu à jamais et un nouveau sentiment de...
Posa les bases d'une nouvelle...
D'une autre façon...
Que je n'ai pas encore achevé de vivre à la minute présente...

Il ne reste plus qu'à relier ces phrases entre elles!...

14 février 2007

¨Quand TOLSTOÏ raconte le bonheur... conjugal!

Dans un de ses récits, Tolstoï raconte, à partir d'un personnage, une jeune femme en l'occurence, comment l'amour est au départ, pur, merveilleux, extraordinaire et puis ensuite comment l'ENNUI survient. Puisque finalement, tout ne peut être partagé et que lorsque ça ne l'est pas, la question est de savoir: que fait-on de soi si l'autre est ailleurs?... Vous voyez de quoi je parle!... Donc on va aller là où il y a du monde qui trompera l'ennui. C'est l'ego qui s'avance résolument, on se fait d'autant voir des autres que l'on croit aimer le premier qui deviendra forcément jaloux!... Classique! Incompréhension, remords, culpabilité, honte, regrets, etc,etc... L'amour disparaît peu à peu, il est remplacé au mieux, par une sorte d'amitié convenue, un arrangement de fait.
J'ai relevé les mots, les expressions caractéristiques de cette histoire, ceux et celles qui m'ont sautées aux yeux, directement, par une sorte d'universalité que j'ai moi-même vécue, comme tout un chacun! Ces mots ne sont plus aujourd'hui dans le même environnement, ils sont pourtant toujours aussi actuels. Ils me suggèrent, personnellement, des histoires dont je n'ai pas le souvenir ailleurs, des souvenirs vus sous un angle inédit, pour peu que "j'édite" mes souvenirs! C'est ici qu'une nouvelle écriture émerge, la mienne, celle du "revécu" fantasmatique de ma vie, évoqué par les mots d'un autre et non le moindre!
Entendons-nous bien, il ne s'agit pas non plus de "faire du Tolstoï" ni de prétendre quoi que ce soit d'une certaine ambition peu probable d'aboutir! Mais plutôt, s'il peut malgré tout y avoir ambition, ce que je souhaite, c'est plutôt de la placer là où Tolstoï lui-même est allé fouiller, dans son propre ressenti, dans ses propres sensations, dans les nôtres propres à nous-mêmes et tellement intimes, tellement précieuses, tellement jamais exprimées jusqu'à ce jour, que l'on va ainsi rencontrer un monde en soi, tout justement inédit, qu'on ne soupçonnait même pas!
Parce qu'on va se donner le droit, par l'écriture, d'outrepasser ce que l'on croit être la réalité et qui n'est, somme toute que notre interprêtation de cette réalité, parce que l'on va lui apporter les éléments nécessaires pour la rendre crédible pour soi, tout au moins, mais aussi pour d'autres, des 'liseurs" de ce qui s'écrit là, dans cette norme commune des polices d'écriture... des ordinateurs! Parce que de tout ça, l'écriture émergera d'elle-même...

8 février 2007

Pour mettre des images dans son BLOG!

"Entre nous soit dit" FACILE !!!...
Quand le blog est affiché,
cliquez sur la barre de tâches à l'extrémité droite,
sur l'onglet "personnalisez"...
Apparaît la page "modèle", "éléments de la page",
cliquez sur "ajoutez un élément à la page".
Voici: "choisissez un autre élément à la page"
et dans le paragraphe "image", cliquez sur "ajoutez au blog".
Faites votre choix et que les images nous enchantent à leur tour!

Je me demande vraiment comment j'ai fait pour m'y perdre depuis une semaine!

le jeu du dictionnaire

Hier, Bassam est venu jusqu'à moi.
Ensemble on a écrit les lettres de nos noms et on a trouvé les mots qui vont avec...
Il y a plein d'autres mots qui peuvent aller avec nos noms!
Dans le dictionnaire et dans nos têtes ils défilent plus ou moins selon.
Hier, Bassam a trouvé un beau...

B oss dans une
A utomobile télécommandée avec
S issi la plus gentille de toutes les filles. Ils allaient à la plage du Prado. Sur le
S able étaient posées quelques
A ffaires: un dictionnaire et une
M oto télécommandée!

Ton Papa t'a appelé, alors tu es parti.
Où donc ton chemin t'as-t-il emmené, Bassam?
Tes yeux sombres brillaient, soudain étais-tu soucieux?
Tu as emporté avec toi, le boss, l'automobile et la moto,
tu as laissé le dictionnaire.
Vas-tu rencontrer Sissi à la plage du Prado?

7 février 2007

Quand l'écriture devient une histoire...

"Entre nous soit dit"
J'avais déjà écrit cela la dernière fois et ce n'est pas la dernière fois que je vais l'écrire!...
Sur le blog, le dire s'écrit et c'est là qu'une nouvelle écriture va émerger. Je n'y écris pas comme sur le traitement de texte habituel ni je n'écris comme sur mon calepin!... Il y a ici cette case bizarre qui n'a pas vraiment de nom et que, mon cher lecteur, tu ne vois pas! Mon texte en train de s'écrire ne s'y affiche pas comme tu le lis, il est bien mieux après publication mais je vois tes yeux qui se fixeront sur chaque lettre pour décripter chaque mot et comprendre chaque phrase... Je me dis que tu aimes lire, que l'écran n'est pas un obstacle pour toi et que ce que tu cherches, ce ne sont pas des signes abstraits mais un être en chair et en os avec une vraie sensibilité que tu peux, je l'espère partager. C'est ainsi que je t'introduis dans ce qui va devenir mon écriture mais aussi l'écriture que tu me renverras en partage, celle que je veux prendre en compte, la tienne, et sur laquelle je m'engage à réagir.
Ainsi se construiront les nombreuses pages de textes dont nous serons les nombreux auteurs... Il convient de se mettre d'accord là-dessus, cher lecteur, à toi l'honneur!

1 février 2007

créez votre blog!

"Entre nous soit dit" ou comment créer son blog!

Activer son ordinateur
activer la fenêtre INTERNET explorer
Taper l'adresse suivante: www.blogger.com
Cliquez sur "créez votre blog"
1ère ETAPE:
Suivez les indications pour créer votre compte...
petit conseil pour le mot de passe: faire simple et évident (celui que vous utilisez habituellement, c'est le mieux sinon vous risquez de très vite l'oublier et de vous compliquer une tâche sensée rester facile!
Votre nom d'affichage est en quelque votre signature, donc personnalisez-le!
Enfin cliquez pour accepter les conditions d'utilisation!Puis cliquez sur continuer.
2ème ETAPE:
Choisissez le TITRE de votre blog avec attention, utilisez des mots précis et caractéristiques de ce que vous avez à y dire. Ce sont vos objectifs qui y apparaissent.
Pour l'ADRESSE:
si vous voulez que l'on vous trouve facilement, utilisez les 2 ou 3 mots courrants qui désignent le mieux les caractéristiques que vous souhaitez afficher, ainsi que le nom sous lequel les personnes à qui vous vous adressez vous connaissent.
Cliquez "continuez"
3ème ETAPE:
Pour le MODÈLE de page suivez toujours scrupuleusement les indications!
(évitez le fond noir pour une question de lisibilité)
pour ma part j'aime bien que des fonds colorés différencient les colonnes afin de ne pas mélanger les lignes de textes à la lecture.
Vous pouvez, comme on vous le propose, "publier des messages", histoire de voir... Ce qui vous permet ensuite d'accéder au TABLEAU DE BORD où vous allez maintenant PARAMETRER votre blog. Cette phase est importante: c'est là que vous décidez de la manière dont il va fonctionner! (vous pourrez bien sûr changer ces paramètres quand vous voudrez; de ce fait vous pouvez prendre le temps de le construire dans un cercle de connaissance de votre choix, puis d'en généraliser ensuite la diffusion)
Vous avez des paramètres généraux dénommés "standard" dont la page s'ouvre en cliquant sur l'onglet. Vous y retrouvez le titre de votre blog, et vous allez en faire une petite description... Il s'agit là d'attirer votre lecteur par une phrase accrocheuse qui va lui plaire et l'intriguer en même temps!
Enregistrez soigneusement cette présentation en bas de page, ainsi que les autres cliques ou décliques que vous avez choisis.
Toujours dans les paramètres la "publication" n'a peut-être pas encore vraiment d'importance immédiate, passez à l'onglet "mise en forme" , suivez les consignes.
Attention à l'heure, rectifiez-la!
Idem pour la "mise en forme", les "commentaires", l"archivage" et le "flux d'actualisation".
Puis dans la commande "e-mail", tapez l'adresse de votre boîte afin d'être prévenu de tout commentaire qui y sera publié par exemple ou de tout autre message (Adresse BlogSend). Pour l'adresse mail-to-blogger choisissez un "résumé" de mots de votre titre de blog.
Cliquez enfin sur "Autorisations", d'abord pour permettre à d'autres personnes d'intervenir sur votre blog en temps qu'auteur si vous le souhaitez et eux avec (!) mais aussi vous pouvez choisir qui va lire votre blog! Faites votre choix et changez-en autant que vous le voulez... Expériences sans danger physique garanties!
Voilà, c'est fait! Votre blog est opérationnel!
FELICITATIONS et bon vent sur la navigation internet!

Empathie partagée

Il y en a qui veulent avoir honte de ce que dénonce le film "INDIGENES"... Ce que montre le film, c'est du "caca" disait une Méditéranéenne venue pour le voir et refoulée avec moi entre autre faute de place!

Nous étions un petit groupe serrés dans l'escalier d'accès et chacun y était de sa prise de parole... C'était comme un forum "sauvage". Sûr, il y avait un fort consensus, on semblait tous d'accord sur une chose: que ce film est d'une importance rare et qu'il faut absolument s'y interesser.

On ne peut pas rentrer? Ce n'est pas un drame, on sait très bien de quoi il s'agit de toute façon: le "caca" dans lequel on nous a mis, on le connait, c'est un vrai sac de noeuds et ça fait longtemps que ça dure!... Alors, finalement, le voir ou pas... ne change rien pour nous...

Je me sentais bien avec eux, quoiqu'ils disent. Je leur reconnaissais immédiatement de bonnes raisons. Simplement par la façon enjouée, joviale, je dirais "festive" de parler, de se montrer, d'être réceptifs, à l'écoute, d'être tout de suite dans le langage du coeur.

Je me sentais de cette famille-là, de cette tribue spontanée, de ceux qui aiment la France, la bonne idée de la France et qui veulent être de vrais bons français heureux!... Moi aussi! Moi aussi!

J'avais trouvé des copains et des copines, une cour de jeux, la chaleur humaine!