27 avril 2007

JAZZ A SAINT GINIEZ

"Entre nous soit dit"

JAZZ A ST GINIEZ
Babar est vraient trop barbare, quel bazar, alcazar!
Innocent, arrogant! T'as qu'à voir! Y s'est payé une nana qu'elle s'apppèle "Nanaconda"... Attention, danger!... Pétard, j'ai jamais vu ça, ce cul!
Abracadabra, taratata, caca, boudin, biscotte, isotope, biotope, tritoceratop, clop, clop, tacaclop, t'as des clopes russes?... Russendrin, mal en drain, fais gaffe au refrain (poil aux mains)... Est-ce que j'ai une tête de poil aux mains? Quel bastringue!
Eh! zop! Esope... Esoupe, té moupe et à la mousse! ousse, ousse! Ousse tou yourte?
Yourte,YAOURT, YOGHOURGT, yourte it is? Beau bourg, Beaubourg! Bô quoi?...
WHAT! C'est d'la ouate! Ouarzazate!...
Quoique tout compte fait, à tout dire, y'a pas d'vérité d'abord!
Hé bé ma foi, c'est bien vrai! Disait le Corézien et d'ailleurs y'en a d'autres avant lui qui l'ont dit même qu'ils étaient coréziens eux aussi!... J'en ai connu un qu'il avait pas une histoire banale! Mais j'peux pas la raconter, même qu'il serait pas content du tout! Alors si tu peux raconter une des tiennes, là!...
L'histoire d'UZGUL, mi-turc mi-poète, interprête de sa propre vision de vie me dit un jour d'un ton sincère: "Bonjour, comment vas-tu," A ces paroles, je lui répond non sans une pointe d'ironie cette phrase qui me fait vibrer tel un coq chantant le lever du jour: "ça va bien, et toi?". UZGUL, après un moment de recul, me déclara alors... ce que je savais! Je m'en souviendrai toute ma vie: "Bien!"
Ecrire, écrire!
Y'm'font rire: je continue, ce sera pire!
Mais allons-y, écrivons!
A quoi bon?
J'en sais rien... Tout ce rien, le tien, le mien, mais comme dit Uzgul, c'est bien!
Dixit les gens autour d'une p'tite mousse, ceux de mes amis dans la boîte à Jazzy, un grand merci!

24 avril 2007

J'ECRIRAI

"Entre nous soit dit"

J'ECRIRAI,
J'écriai la mer
sur les flots bleus
comme disait ma mère
et la mère de sa mère... Peut-être!
Ou, je décrirai, comment les vagues nous ont emmenés
tous les quatre et un jour cinq ou six et bien plus encore!
Ou bien je parlerai... Non, attend!
Quand je serai, je serai lumineuse
une vraie lampe incandescence
qui éblouira les bateaux
quand ils arriveront dans la rade, le soir...

Je décrirai le ferry-boat qui arrivera de très loin,
le grand bateau blanc sur les flots bleus...
une photo par jour!
s'il vous plait!
Quand je serai éclatante, il n'y aura plus de question à se poser...
peut-être qu'on s'ennuira!

Je parlerai du Père Noël qui descendait le chemin poussiéreux
là-bas, aux confins de l'Atlas.
qu'est-ce qu'il fichait là ce faux suédois
et qu'en plus c'était un escroc!
Quand je serai caviardée - c'est déjà commencé -
je pense qu'on va tous se régaler
sur une tartine
avec du bon beurre salé

J'écrirai l'avenir
faudra pas me le redire
j'ai bien peur qu'il en soit trop tard
je suis déjà embarquée!
Quand je serai rouge de peur, de honte
ou de ce que vous voulez
ce sera trop tard pour se retirer
je suis embarquée!

J'écrirai le voyage d'un Gulliver
gros comme un bateau
avec plein d'histoires
et de racontars
Je serai très verte dans ce genre d'escapade
et ce sera là ma première aventure
dans un radeau interplanétaire!

Je parlerai alors d'un soleil qui ne sera peut-être pas le nôtre
et quand je serai brillante mais pas encore incandescente
il est probable que je reviendrai...
J'écrirai sur le sable les mots de mon voyage
sans mentir si possible et sans rire
Quand je serai presque croquante, vous me permettrez
de passer la main
la main d'un voyage sous-marin
parmi les requins

Je parlerai d'une tortue qui était partie avec ses congénères
toutes munies d'électrodes pour nous faire parler
Quand je serai dans le rêve de chacun, pascale parmi les Pâques
au rameau d'olivier, je mangerai les bonbons
suspendus dans des papiers dorés!
Je décrirai l'as, la meilleure carte de mon jeu, celle qui,
finalement, reste seule avec ce qu'elle a gagné!
et quand je s

19 avril 2007

AUTOPORTRAIT EXPRESS

"Entre nous soit dit"

AUTOPORTRAIT EXPRESS
Mon autoportrait est en photos!
Je procède ainsi:
Partout, dans les lieux où je vais, là où je sens quelque chose que je ne connais pas, qui surgit d'un seul coup... Une image à prendre! C'est automatique!
Dans ce moment-là, je sais que c'est moi!
En une année, je fais quatre mille photos mais je ne suis pas souvent sur la photo!
Ensuite, les photos défilent sur l'ordinateur en écran de veille, plein cadre...
Pour chacune d'elle, je revois un morceau de ma vie, de mes occupations du moment, des activités que je pratiquais, des gens que je rencontrais, de mes goûts, des désirs qui m'habitaient...
En fait, je vois les millions de choses qui nous habitent tous et je n'arrête pas de regarder!...
Je suis une regardeuse qui entend les sons de la vie!

9 avril 2007

LA GOUTTE QUI FAIT DEBORDER LE VASE !

"Entre nous soit dit"

07.11.2006
LA GOUTTE QUI FAIT DÉBORDER LE VASE
En tombant au fond du vase de l'antiquité,
je plonge dans une goutte de vague à l'âme venimeux.
Une pluie de confiture me colle soudain aux parois d'eau bénite
aussi gluante que le Soissons!
La sueur ruissèle en commémoration aux cendres de mes ancètres
dont le parfum souffle ses exhalaisons.
Un soupçon de tristesse m'effleure
en entendant au loin les bris de vase au pilon fatal!
Comment la dernière goutte d'alcool
n'a-t-elle point noyé le poisson du Soissons?
Que n'ai-je versé les larmes du vase de cérémonie?
De Cléopatre à Scipion,
toutes ces saisons de fonte des neiges n'ont-elles point encore fini de râcler
le fond du vase de mes nuits?
Vase de terre ou vase de Vasarelli,
perdu entre le vin , le sang et l'eau
à la recherche de la goutte suprême.
Je erre dans la valeur vide d'un vase d'opaline...
Le vague à l'âme et le comérage,
en gouttes se valent bien!
Surtout si on les mélange dans un vase de souvenirs
où les chagrins et les larmes se mélangent aussi.
C'est ainsi qu'un beau jour,
pendant que les foudres du ciel se répendaient sur nos têtes,
la porcelaine d'un de nos plus beaux vases se mit à briller doucement...
En observant minutieusement la matière laiteuse,
d'une fine ligne,
nous vîmes apparaître une toute petite goutte d'un liquide rouge vif.
Nous restions hypnotisés par le phénomène
alors que la maison tremblait sous des assauts répétés.
Curieusement, le filet rouge obliqua sur la paroi du vase
que l'on croyait vide.
Des vapeurs d'amertume enveloppèrent soudain nos corps las.
Le souvenir de la vieille aïeule apparu simultanément dans nos têtes creuses.
Marceline poussa un long soupir sorti du fond des âges.
Sylvain prononça quelques mots innaudibles dans un long chuchotement.
Nos oreilles se fermèrent alors.
C'était comme si nous étions ensemble dans le même vase!
Une goutte de valeur vide
dans un vase de sans-souci...
Sans rancune pour l'amertume
d'une coulée de sueur sur le coeur...
Le parfum exhalant d'un vase pourtant ébrêché
ferait-il revenir la petite Madeleine de la grand'tante du Proust?
Si tous les vases retrouvés au fond des océans nous livraient
les secrets de toutes les histoires,
comment une goutte de sang de comérage pourrait encore suinter?
Comment pourrions-nous encore goûter les larmes des regrets
au fond des vases d'amertume?
Tous ces mots si beaux
ne peuvent-ils aussi remplir une coupe d'opaline?
Toutes ces rancunes
n'ont-elles pas leurs lieux de célébration
au fond d'une urne, où, chaque fois
les mots goutte à goutte viennent s'amonceler?
Et, n'est-ce pas ainsi que le petit Marcel les entendait,
les sarcasmes de tous ces gens?