15 juillet 2008
On ne lui demande rien
mais quand elle lit, dit toutes ces choses persiflées, traumatisées, jetées à nos oreilles, moi, j'aime ça! J'aime entendre les mots de ces laideurs, "moi aussi, moi aussi" que je sens: Paris, les trottoirs, le rien dans les poches que j'ai cru pour de vrai, prête à virer dans le gouffre, prête à hurler, à vitupérer... Le slamer, je le vois!... Je n'ai pas de mémoire! Peut-être un jour... On m'a dit qu'à force, pourquoi force?... Je confond tout! On ne voit rien. Des images commencent à défiler, le mouvement de l'eau sur les mains. Ni voir ni entendre. Combien de jour encore, attendre, cours jusqu'à la porte. Compter les souvenirs le long des parois. Une voix d'enfant qui parle. Pourquoi toujours cette voix d'enfant? Ce n'est pas toujours ça, ça, le mot amour, c'est plus comment qu'il y a à dire... Le bruit des pas n'est pas l'amour. Le comment, c'est autour... Solitude, séparation de deux êtres, on dirait ça. Toujours un peu pareil, ça se répète, les chevaux, les odeurs, tuer maintenant, perdu... rupture, scène.
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